Les Libertines sont arrivés à la fin des années 90 comme un taureau enragé dans un magasin de porcelaine post-Britpop fatigué et ont présenté au monde une nouvelle bande de bohémiens londoniens, dont les mélodies déglinguées, les tuniques militaires rouges, la poésie opiacée et l’angoisse millénaire « live now pay never » du début des années 2000 ont fait le tour du monde.
Au cœur du groupe se trouve la bromance liée au sang entre les Jagger/Richards, Peter Doherty et Carl Barat, assistés par les jumeaux rythmiques John Hassall et Gary Powell, solides comme le roc.
Les origines de The Libertines remontent à 1997, dans le smog londonien. Peter Doherty et Carl Barât se sont rencontrés alors que ce dernier étudiait l’art dramatique à l’université de Brunel et ont emménagé ensemble dans un appartement de Camden, dans le nord de Londres. L’alchimie entre eux a donné naissance à toutes sortes de musiques, de poésies et de désordres